Successful investing isn’t about outsmarting the next guy,
but rather about minimizing your own stupidity*
A l’heure où l’instabilité prévaut, macroéconomie et microéconomie ne se suffisent plus à elles-mêmes pour expliquer les fluctuations des marchés. La formation des prix est un processus complexe qui intègre de nombreux facteurs dont les variabilités sont renforcées par les incertitudes du contexte actuel, tant en ce qui concerne le monde réel que les marchés financiers.
Une remise en question permanente s’impose et notre process d’investissement se veut innovant en intégrant trois niveaux d’analyse :
Nous permet de définir un cadre économique et de déterminer les niveaux de valorisation actuels.
Nous permet de nous positionner dans le sens du marché et d’améliorer notre timing d'entrée et de sortie, rendant notre gestion plus disciplinée particulièrement en terme de gestion de risques.
Nous permet de déceler le sentiment des investisseurs sur les différentes classes d'actifs et d’identifier les niveaux de panique ou excès d'optimisme.
Il est à noter que les approches graphiques et comportementales, habituellement considérées comme moins nobles que l'analyse fondamentale, ont souvent été délaissées. Mais l'objectif en gestion ne se limite pas à valoriser une société au plus juste. Il faudra concorder avec le marché et aller dans son sens, même si celui-ci s’écarte parfois durablement de sa moyenne, bien plus longuement que le temps durant lequel un investisseur gardera sa position (erreur du parieur).
Par ailleurs, la gestion de la perte maximale - Max Drawdown - est aussi déterminante dans la performance d'un fonds, au même titre que la gestion des émotions.
L’Ancrage : les estimations numériques sont systématiquement sujettes à l’ancrage. Les objectifs de cours que se fixent les investisseurs peuvent ainsi être biaisés par le prix d’achat ou d’autres cours anecdotiques
Le Biais affectif: le sentiment global que les valeurs suscitent auprès des investisseurs leur fait à la fois minorer le risque associé à l’investissement, et majorer le rendement espéré
Le Biais de conservatisme et de conservation: le biais de conservatisme traduit la tendance à surévaluer les informations qui confirment son opinion et à minimiser les informations discordantes. Le biais de conservation pousse les individus à rechercher expressément des informations qui confortent leurs opinions et évitent d’être confrontés à des informations discordantes
Le Biais national : contrairement à la théorie moderne du portefeuille, les investisseurs concentrent la majorité de leurs avoirs en actions sur les actions domestiques.
L’expérience nous a démontré que notre pragmatisme se veut innovant et optimal en proposant à nos clients une approche multi-critères qui intègre ces trois composantes que sont l’analyse fondamentale, l’analyse graphique, et l’analyse comportementale.
* Daniel Kahneman, Prix Nobel d’Economie en 2002 pour ses travaux fondateurs sur la théorie des perspectives, base de la finance comportementale.